Les principaux problèmes révélés par le contrôle technique automobile

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L’Union Technique de l’Automobile, du Motocycle et du Cycle (UTAC) offre chaque année un aperçu unique dans l’univers du contrôle technique automobile : le moment idéal pour analyser les principales failles identifiées lors de ces inspections. Compte-rendu du cabinet d’avocats en permis de conduire Dehan & Schinazi.

 

En première place : les feux de brouillard

En France, le contrôle technique est un sujet fréquemment débattu parmi les propriétaires de véhicules. Les opinions varient, mais les faits parlent d’eux-mêmes. Avec un parc automobile vieillissant, le nombre de contrôles techniques a augmenté de 6 % entre 2022 et 2023, atteignant un total de 19 456 481 inspections. Ces contrôles révèlent les cinq principales défaillances rencontrées sur les véhicules français.

 

La première est le mauvais réglage des feux de brouillard avant, affectant 45,17 % des véhicules inspectés. Les autres problèmes fréquents concernent les freins (disques ou tambours usés), l’usure ou la présence d’objets étrangers dans les pneus, des éléments de carrosserie endommagés, et des anomalies détectées par le système OBD liées au dispositif antipollution, sans pour autant indiquer une défaillance majeure.

 

Le contrôle technique : un marché en expansion

Le contrôle technique est devenu un secteur lucratif en France. En 2023, l’augmentation de 6 % des inspections s’est accompagnée d’une hausse des véhicules recalés, aboutissant à environ 3,7 millions de secondes visites. Avec un coût moyen de 79,52 € par contrôle, ce marché représente plus de 1,5 milliard d’euros de revenus, répartis entre 6 710 centres agréés.

 

Les secondes visites varient considérablement d’un département à l’autre, sans corrélation directe avec l’âge moyen des véhicules inspectés. Par exemple, en Seine-Saint-Denis, 11,08 % des véhicules nécessitent une seconde visite, contre 26,54 % en Ille-et-Vilaine, où les véhicules sont généralement plus récents que la moyenne nationale.

 

Cette tendance suggère que le marché du contrôle technique pourrait devenir encore plus rentable à l’avenir, à mesure que le parc automobile national continue de vieillir.

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