Cet habitant de Régny, dans le département de la Loire, risque de se souvenir longtemps de son geste. L’automobiliste est passé le mardi 20 mars 2018 devant le tribunal de Roanne pour un doigt d’honneur adressé non pas à des représentants des forces de l’ordre, mais à deux radars automatiques.
Flashé le majeur levé
C’est Le Progrès qui s’est fait l’écho des déboires du conducteur. Le quotidien régional rapporte des faits remontant au 22 mai 2015 : il y a 3 ans, le quarantenaire a été flashé à Saint-Forgeux-Lespinasse et à Bessay-sur-Allier. Au moment de la photo, il avait le majeur levé.
Outrage à une personne chargée d’une mission de service public
« Le parquet a considéré qu’il avait, par extension, outragé les fonctionnaires amenés à visualiser les images au Centre d’identification basé à Rennes », explique le quotidien local. Le principal intéressé s’en défend : « À ce moment », explique-t-il, « j’étais en discussion avec ma compagne, et j’étais énervé car elle parlait de son ex-compagnon. Le doigt d’honneur lui était destiné ».
Parviendra-t-il à convaincre la Justice ? Réponse le 3 avril 2018, date prévue du délibéré. 2 à 4 mois de prison ferme ont été requis contre lui pour outrage à une personne chargée d’une mission de service public. Autre élément particulièrement accablant, en surplus de l’excès de vitesse et du doigt d’honneur : le conducteur avait modifié la plaque d’immatriculation de son Opel avec du ruban adhésif.