L’obligation du contrôle technique des deux-roues avancée à octobre 2022

L’obligation du contrôle technique des deux-roues avancée à octobre 2022

Alors qu’il devait devenir obligatoire à partir de 2023 seulement, le contrôle technique pour les deux-roues deviendra impératif dès le 1er octobre 2022. Les précisions du cabinet d’avocats en droit routier Dehan & Schinazi.

 

Un lancement initialement prévu pour 2023

Ascenseur émotionnel pour les détenteurs d’un deux-roues en France. Le Gouvernement avait d’abord souhaité mettre en place un contrôle technique pour ces véhicules à partir du 1er janvier 2023. Face au tollé, cette mesure avait finalement été suspendue.

 

Ultime revirement en date : le Conseil d’État a finalement décidé que cet examen serait bel et bien obligatoire, mais ce, à compter du 1er octobre prochain. L’institution, dont le rôle est de conseiller le Gouvernement, l’Assemblée nationale et le Sénat dans l’élaboration de la loi, a estimé qu’il fallait avancer la date pour « les véhicules les plus anciens ».

 

La colère de la FFMC

Plusieurs voix continuent de s’élever contre ce contrôle technique, notamment celle de la FFMC (Fédération Française des Motards en Colère). « Pour bien des opposants à la moto, le contrôle technique est présenté comme un remède non seulement à la mortalité routière des deux-roues motorisés, mais aussi un remède contre le bruit excessif de certains motards, et contre la pollution de nos moteurs thermiques », lit-on sur le site internet officiel de l’organisation.

 

« Fort heureusement, certains autres […] ont développé des arguments pertinents pour expliquer en quoi le CT moto n’avait aucun intérêt pour résoudre ces problèmes », poursuit le manifeste.

 

Quels sont le contenu et le prix du contrôle technique pour les deux-roues ?

Le contenu précis de ce CT n’est pas encore connu. On connait toutefois deux des axes prioritaires :

 

  • le renforcement des éléments de sécurité
  • la réduction du bruit émis

 

Les prix des prestations de contrôle technique périodique et de contre-visite sont variables selon les centres. Ils doivent être affichés à l’entrée principale du centre de manière visible et lisible. Une chose est sûre : les frais sont à la charge du propriétaire du véhicule.

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