Au 1er janvier 2019, le délai probatoire pour les titulaires d’un premier permis de conduire qui auront suivi une formation complémentaire sera réduit. Explications du cabinet d’avocats en droit routier Dehan & Schinazi.
Une formation post-permis pour les conducteurs novices
C’est le 3 août 2018 que paraissait au Journal official le décret n° 2018-715. Sa raison d’être ? Introduire dans le Code de la route français, la possibilité d’une formation post-permis de conduire exclusivement réservée aux conducteurs novices.
Le mobile affiché officiellement sur le site de la Sécurité routière : s’attaquer « au phénomène bien connu de sur-confiance qui survient entre 6 mois et 1 an après l’obtention du permis de conduire et qui est la cause d’une mauvaise appréciation des risques et donc d’une accidentalité particulièrement élevée ».
À qui s’adresse cette formation complémentaire ?
La formation complémentaire s’adresse uniquement aux titulaires d’un premier permis de conduire (A1, A2, B1 ou B) entre les 6ème et 12ème mois qui suivent son obtention – ni avant, ni après. La Sécurité routière reprend ici le concept de la carotte et du bâton : les bénéficiaires de cette formation, relevant uniquement du volontariat, verront en contrepartie leur période probatoire réduite, mais sous réserve de n’avoir commis aucune infraction donnant lieu à retrait de points.
Une formation disponible dans des auto-écoles bien spécifiques
C’est dès le 1er janvier 2019 que les titulaires d’un premier permis de conduire pourront prétendre à cette formation. Seules les écoles de conduite détentrices d’un label délivré ou reconnu par les services de l’État garantissant la qualité de son contenu pourront la dispenser.
Les deux cas concernés par la formation post-permis
La durée est limitée à une seule journée de 7 heures. Deux cas sont concernés :
- cas n°1 : vous avez obtenu le permis en conduite traditionnelle
- cas n°2 : vous avez obtenu le permis en conduite accompagnée
Voici deux infographies pour comprendre.
